Cours de Mme Marquet et M Viora
Notions fondamentales : écosystème, interactions, biodiversité, relations interspécifiques, équilibre dynamique, services écosystémiques.
TP Sauvez la forêt du changement climatique
L’espèce humaine est un élément parmi d’autres de tous les écosystèmes qu’elle a colonisés. Elle y vit en interaction avec d’autres espèces :
L’espèce humaine affecte le fonctionnement de la plupart des écosystèmes
Dans les pays fortement anthropisés, cette exploitation forestière est tellement ancrée dans les mentalités que des initiatives (vidéo Le Parisien 3’42 ») visant à interdire toute exploitation de certaines surfaces soulèvent hostilité et/ou incompréhension (article).
Localement
La sylviculture, en particulier quand elle met en jeu des coupes à blanc (Vidéo « Partager c’est sympa » 20’24 »), transforme profondément l’écosystème qui alterne entre écosystème fermé et écosystème ouvert.
Ces coupes à blanc, en laissant le sol à nu, entraînent une érosion des sols (surtout sur terrains en pente) qui modifie durablement le biotope en interdisant de fait la réinstallation d’une forêt quand le sol devient trop fin. (les liens envoient au cours de Seconde sur le sol et l’érosion).
Les cours d’eau sont très sensibles aux activités humaines : les communautés piscicoles sont fortement modifiées, comme présenté dans cet article « Des poissons qui n’ont pas la vie douce » (PLS janvier 2022)
L’activité humaine aboutit au changement climatique (cf. cours d’Enseignement Scientifique).
Le commerce international et d’autres activités entraînent l’introduction d’espèces invasives :
Beaucoup d’écosystèmes mondiaux sont impactés, avec une perte mondiale de biodiversité et des conséquences néfastes pour les activités humaines.
exercice 6p233 Forêts ou plantation d’arbres
11p236 Bousiers et pollution lumineuse
Et les bousiers sont indispensables : lire cet article sur l’histoire des bousiers australiens
Vidéo Lumni « Surpêche : alerte mondiale » (3’20)
10p235 Pêche à la pétoncle ; question 4 Proposer des solutions pour que cette pêche puisse à nouveau être rentable
8p234 artificialisation des terres agricoles
-marines, par apports terrigènes de matières organiques fermentescibles à l’origine d’eutrophisation (voir figure de 2de et vidéo 3′) conduisant à l’apparition de zones mortes (lire article du Monde), de microplastiques à l’origine des “continents” de plastique (lire article de Futura Science), de substances toxiques ou de perturbateurs endocriniens (voir vidéo Le Monde 2’24 »)…
-douces continentales, recevant directement les polluants précités, largement concentrés par la diminution du volume d’eaux douces liée à leur surexploitation.
-phréatiques, par infiltration des polluants et salinisation lorsque cette nappe est surexploitée en zone littorale.
exercice 5p233 fièvre hémorragique en Argentine
9p235 Chlordécone et cancer de la prostate (lire BD « Tropiques toxiques« au CDI)
Carte des Grands Projets Inutiles en France, pour voir les activités impactant les espaces naturels
Pourtant, l’humanité tire un grand bénéfice de fonctions assurées gratuitement par les écosystèmes : ce sont les services écosystémiques
Les services écosystémiques rendus par les zones humides : vidéo « Zones humides, zones utiles : agissons !« (3’51 » par l’Agence de l’Eau)
exercice 7p234 Services entre agro/écosystèmes
Intervention de Gilles Bœuf le 28 mai 2020 sur France Culture : « Covid, une catastrophe écrite à l’avance ? »
Notre santé dépend en particulier de celle des écosystèmes qui nous environnent (projet OneHealth de la FAO)
Si l’on prend l’exemple des maladies transmises par les moustiques (paludisme, Chikungunya), un écosystème riche en espèces régulatrices des moustiques empêche leur prolifération, sans que l’on ait besoin de recourir à des traitements d’éradication généralement coûteux, très impactants pour la biodiversité et les riverains, et avec une efficacité à très court terme (voir le film de France Nature Environnement PACA à 8’15 », sur la démoustication en Camargue)
La connaissance scientifique des écosystèmes (l’écologie) peut permettre une gestion rationnelle des ressources exploitables (présentation Permaculture sur TéléMatin 3’48 »), assurant à la fois l’activité économique et un maintien des services écosystémiques. L’ingénierie écologique est l’ensemble des techniques qui visent à manipuler, modifier, exploiter ou réparer les écosystèmes afin d’en tirer durablement le maximum de bénéfices (conservation biologique, restauration ou compensation écologique, etc.)
Dans les réflexions des écologues en charge de restaurer les fonctionnalités optimales des écosystèmes, deux voies sont actuellement débattues :
Les aménageurs doivent appliquer la séquence « éviter, réduire, compenser » qui vise à mettre en œuvre des mesures pour éviter les atteintes à l’environnement, réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées et, si possible, compenser les effets notables qui n’ont pu être ni évités, ni suffisamment réduits. Malheureusement, les progrès de l’ingénierie écologique sont souvent prétexte pour passer directement à l’étape “compenser”, sans réellement chercher à éviter des aménagements peu pertinents, ou à réduire leurs nuisances.
exercice 12p236 Chrysomèle de l’Ambroisie
exercice type bac 1p237 Le monotrope uniflore
Pour aller plus loin, une série de documentaires un peu longs sur quelques milieux naturels et leur rapport avec les humains
L’espèce humaine est un élément parmi d’autres de tous les écosystèmes qu’elle a colonisés. Elle y vit en interaction avec d’autres espèces (parasites, commensales, domestiquées, exploitées). L’espèce humaine affecte le fonctionnement de la plupart des écosystèmes en exploitant des ressources (forestières par exemple), en modifiant le biotope local (sylviculture, érosion des sols) ou global (changement climatique, introduction d’espèces invasives). Beaucoup d’écosystèmes mondiaux sont impactés, avec une perte mondiale de biodiversité et des conséquences néfastes pour les activités humaines (diminution de la production, pollution des eaux, développement de maladies, etc.).
Pourtant, l’humanité tire un grand bénéfice de fonctions assurées gratuitement par les écosystèmes : ce sont les services écosystémiques d’approvisionnement (bois, champignons, pollinisation, fruits et graines, etc.), de régulation (dépollution de l’eau et de l’air, lutte contre l’érosion, les ravageurs et les maladies, recyclage de matière organique, fixation de carbone, etc.) et de culture (récréation, valeur patrimoniale, etc.). Notre santé dépend en particulier de celle des écosystèmes qui nous environnent.
La connaissance scientifique des écosystèmes (l’écologie) peut permettre une gestion rationnelle des ressources exploitables, assurant à la fois l’activité économique et un maintien des services écosystémiques. L’ingénierie écologique est l’ensemble des techniques qui visent à manipuler, modifier, exploiter ou réparer les écosystèmes afin d’en tirer durablement le maximum de bénéfices (conservation biologique, restauration ou compensation écologique, etc.).