Cours de Mme Marquet et M Viora
Etude d’un exemple : Sensibilité au PTC (PhénylThioCarbamide)
Auteure Virginie Marquet et S Perrelli
Activité 1 : Héritage mendélien de la sensibilité PTC
Activité 2 : Identifier les porteurs de la sensibilité : Test de sensibilité au goût amer avec les bandelettes de test PTC
Activité 3 Vérifions le genotype de chaque étudiant pour le gene PTC
La PCR ( Reaction en chaine par polymerase) permet de dupliquer en grand nombre (avec un facteur de multiplication de l’ordre du milliard) une séquence d’ADN ou d’ARN connue, à partir d’une faible quantité (de l’ordre de quelques picogrammes) d’acide nucléique.
Schema d’apres ens lyon
Activité 4 : identifier ce qui distingue les 2 allèles et leur implication au niveau du phenotype
Activité 5 : Approche bio-informatique avec l’outil ‘BLAST‘ et NCBI
Fiche technique utilisation outils NCBI et BLAST
En 2003 le gène du récepteur au PTC est cloné. Nommé TAS2R38 il est localisé sur le chromosome 7, en position 7q34
Il est constitué d’un unique exon de 1002 paires de bases. Il code pour un récepteur membranaire à 7 domaines transmembranaires, couplé aux protéines G. Il fait partie de la famille des récepteurs TAS2R, qui compte au moins 25 gènes fonctionnels connus. Ces gènes sont portés par les cellules sensorielles des bourgeons du goût situés sur les papilles linguales. Ils sont impliqués dans la détection des substances amères, de la famille des glucosinolates, en particulier celles contenues dans les Brassicacées.
A l’aide de deux outils informatiques, NCBI et BLAST vous allez découvrir ce chromosome 7, ce gène TAS2R38 et constituer des phylogénies.
Savoir faire
Recenser et comparer des séquences d’ADN sur des trios père / mère / enfant permettant d’analyser la présence demutations nouvelles.
Savoir
L’analyse génétique peut se fonder sur l’étude de la transmission héréditaire des caractères observables (phénotype) dans des croisements issus le plus souvent de lignées pures (homozygotes) et ne différant que par un nombre limité de caractères.
Dans le cas de l’espèce humaine, l’identification des allèles portés par un individu s’appuie d’abord sur une étude au sein de la famille, en appliquant les principes de transmission héréditaire des caractères.
Le développement des techniques de séquençage de l’ADN et les progrès de la bioinformatique donnent directement accès au génotype de chaque individu comme à ceux de ces ascendants et descendants. L’utilisation de bases de données informatisées permet d’identifier des associations entre certains gènes mutés et certains phénotypes.